digital nomad workliday

Il y a quelques mois, j’ai pris une décision importante pour mon business et ma vie : m’autoriser à partir en « workliday ». Voyage sans pour autant mettre mon activité sur pause. Profiter de mes proches, de ma famille et de mes amies d’enfance, tout en continuant à servir mes clients et ma cause.

J’ai donc profité à fond de mon statut de « digital nomade » : exercer mon métier et faire grandir mon entreprise depuis mon ordi portable, et ce quelque soit l’endroit géographique où je me trouve.

Je me suis donc embarquée dans un périple de plusieurs semaines en Europe, avec des étapes successives à Bruxelles, Paris, Lyon et Zurich.

Dans cet article, je partage ce que j’ai appris de cette expérience, les résistances et les peurs auxquelles j’ai dû faire face, les incidences sur mon activité et surtout : 3 leçons à retenir (si tu veux toi aussi, vivre ta vie à fond et sans sacrifice, tout en développant to activité et en continuant à contribuer au monde!)

Tout d’abord, je ne pas te dire à quel point je suis heureuse d’avoir un business nomade, qui me permet d’être où je veux quand je veux et comme je le veux.

C’est un luxe immense (et notamment vu la situation politique en Turquie qui va de mal en pis… et m’obligera peut être un jour à décider d’aller poser mes valises ailleurs, sans pour autant avoir à « tout recommencer professionnellement ». Je n’en ai franchement pas envie, mais savoir que cette option est possible est apaisante).

Voyager / connecter avec ma famille et mes amis fait partie de mon équilibre. C’est donc aussi une grande partie de la durabilité de Creators for Good !

Et toi ? Si tu pouvais vivre / travailler d’où tu veux comme tu veux, où serais tu ? Avec qui partagerais-tu ta vie ?

workliday en image

Poses toi la question : est-ce que tu te « limites » et ne vis pas la vie d tes rêves à cause du travail ? Crois-tu, au fond de toi, que tu as besoin de te « sacrifier » pour que ton activité professionnelle fleurisse ?

Est-ce que l’équilibre vie pro/perso est un challenge pour toi ? Trouves-tu cela difficile de mettre des limites à ton entourage (partenaire/famille/amis voir même clients) et finis souvent par dire « oui » à à peu près tout – même quand cela ne sert pas ta mission/ton impact ?

Je pose ces questions, car en fait c’est 100% lié.
>> OUI, tu peux vivre la vie de tes rêves SI tu arrives à mettre les bonnes limites.
>> OUI, tu peux avoir un super équilibre vie pro/vie perso SI tu travailles ton état d’esprit et tes croyances vis à vis du travail qui n’est pas obligatoirement un dur « labeur ».

Je suis capable de partager cela avec toi car j’ai fait l’expérience de tous ces changements par le passé.
L’ancienne high-achieving-corporate-employee en moi ne s’est pas transformée du jour au lendemain en une entrepreneure épanouie à succès (et très honnêtement, c’est en amélioration continue !).

Pour être 100% honnête avec toi, j’avais en fait peur que passer 3 semaines à rendre visite aux quatre coins de l’Europe fasse ralentir mon activité. J’avais peur d’être fatiguée par le voyage, de louper des opportunités, et de ne pas voir l’ombre d’un nouveau client (en règle générale, j’acceuille1 à 2 nouveaux client tous les mois, donc 3 semaines de rien-du-tout aurait mis pas mal de pression sur les mois à venir).

Et pourtant, que néni ! A vrai dire, Creators for Good a connu un BON D’ACTIVITÉ alors que j’étais « sur la route »

  • Mon Instagram a quasi doublé de followers (le hashtag #digitalnomad doit y être pour beaucoup !)
  • J’ai pu connecter en personne avec mon ancienne coach, 3 de mes clients actuels (que je n’avais encore jamais rencontré dans la vraie vie !), 7 entrepreneurs de la communauté de Creators for Good (qui habituellement reçoivent ces emails du lundi de manière anonyme, et avec qui j’ai eu la joie de partager de grandes conversations dans des lieux inspirants) et 4 collègues/partenaires (dont Marjorie avec qui j’ai co-écrit ce super article).
  • J’ai reçu 3 propositions d’interview dans les médias (pour partager mon message avec encore pluuuus de monde !)
  • J’ai reçu la confirmation d’être INVITEE A DONNER UN WORKSHOP A NEW YORK CITTTYYYY en septembre :D :D :D Ce sera pour le Under 30 Changemakers Summit >> clique ici pour plus de détails
  • J’ai reçu 5 demandes quand à mes accompagnements pour entrepreneurs citoyens, grâce à mon « tunnel de vente » bien huilé et à l’automatisation de mon marketing (merci Internet, tu es magique).
  • J’ai accueilli 3 nouvelles clientes dans mes accompagnements – ce qui veut dire que je suis quasiment au max de ma capacité – mais surtout cela a été un des meilleurs mois en volume d’affaire pour Creators for Good, alors même que je ne travaillais que 4 jours par semaine !
  • Je suis hyper enthousiaste à l’idée d’accompagner toutes ces nouvelles clientes ! Elles sont basées en France, aux Etats-Unis et en Australie, et ont des projets dans les domaines du Chocolat Commerce Equitable, Women Empowerment, et réduction de la pollution plastique dans les océans <3

Bon, ceci dit, tout n’as pas été rose non plus… J’ai aussi :

  • Loupé un train international (et le bus de nuit qui aurait pu le remplacer) lors de ma 1ère semaine, à force de vouloir caller un million de choses dans mes journées.
  • Je me suis engueulée avec mon copain en pleine rue (il voyageait avec moi… et bon, louper le dernier train de la journée c’est un bon « stress test » pour un couple ayant mal dormi depuis une semaine ^^).
  • Je n’ai pas eu le temps de répondre aux 3 demandes d’interview (pour le moment) et j’ai sauté une newsletter du lundi (ce qui est très très rare!).
  • Je me suis emmêlée les pinceaux dans les fuseaux horaires et autres changement d’heure, et j’ai donc loupé une session client pour la première fois DE MA VIIIIIEEEE (heureusement, elle a « deviné » ce qui s’était passé et a accepté de caller un nouveau rendez-vous dans la journée, ouf!).
  • J’ai un énorme mal de dos à force de dormir dans des lits d’appoint et de transporter ma grosse valise d’une ville à une autre tous les 4 jours.

Au final, ça valait franchement le coup :D

Voici 3 leçons que j’en ai retiré, si toi aussi tu souhaites un jour faire une expérience similaire :

# 1 – Ne t’attends pas à être autant productif qu’à l’habitude

C’est OK de travailler moins d’heures, de dormir plus pour récupérer du voyage, de prendre des jours « tampons » même hors weekend… le tout est de contrebalancer en créant des opportunités qui n’existeraient pas en temps normal !

> Cela peut être rencontrer de nouvelles personnes, aller à des événements ou conférences locales, partager ton expérience avec ta communauté / sur les réseaux sociaux, créer du momentum autour d’une opportunité particulière, etc…

# 2 – Pose des limites claires

Autour de toi, on ne comprendra pas forcément que tu travailles vraiment… ni même pourquoi tu dois travailler. Même si tu le dis haut et fort. Ils insisteront pour aller boire un café en milieu d’après-midi, prendront leur RTT pour passer une journée avec toi, ne comprendront pas pourquoi tu tiens absolument à rester devant ton ordi alors même que tu pourrais « en profiter pour te balader » (« ma pauvre! Tu travailles pendant tes vacances ?! »)

Prépares toi à dire « non ». J’ai remarqué qu’on m’a bien plus challengé quand je disais « je dois travailler » et bien moins quand je disais « j’ai une session client ». Et donc j’ai fini par toujours dire « j’ai une deadline client », signifiant « ton idée d’activité semble top, mais je dois travailler et c’est hors de mon contrôle » … juste parce que la plupart des employés ne comprennent pas pourquoi moi entrepreneur, je travaillerais plutôt que de passer du temps avec eux, alors même que ce n’est pas par obligation.
> Aussi, assures-toi de symboliser physiquement le fait que tu travailles. On ne peut pas se plaindre d’être souvent interrompu, si tu restes en pyjama et travaille depuis le canapé, ordi sur les genoux. Hop ! On s’habille, on s’installe à une table, cahier de note ouvert, stylo à portée de main, et écouteurs dans les oreilles (même sans musique, cela signifie « je ne suis pas disposée à écouter quoi que ce soit, je suis concentrée »). Ça parait peut-être extrême, mais si tes amis / ta famille challenge le fait que tu travailles, c’est à toi de changer d’attitude pour poser tes limites !

# 3 – Appuies toi sur tes systèmes (et ton équipe)

Si tu es au début de ton aventure entrepreneuriale, il se peut que tu n’aies pas vraiment de systèmes en place. Mais si tu es un peu plus avancé, assures-toi d’automatiser le plus de tâche possible afin de pouvoir consacrer ton temps aux tâches les plus importantes seulement.

Tu peux utiliser des outils d’automatisation des réseaux sociaux, par exemple, de sorte que tout soit prépublié à l’avance. Idem pour ton blog, ou tout autre effort de communication. Informe bien ton équipe de tes attentes pendant toute la période « hors-routine » !
> Attention, si tu changes de fuseau horaire, ton calendrier sera complètement sens dessus dessous. Gmail (et ses amis, Outlook, etc.) penseront que tu n’avais pas pris en compte le fait que tu voyagerais lors de tes prises de rendez-vous, et que changera donc automatiquement tous les horaires – sans prévenir ^^. Idem avec les e-mails automatisés, les outils de prise de rendez-vous en ligne, etc. … On pense que la technologie est intelligente, et bien, pas quand on travaille « hors des sentiers battus » !

J’espère que cela t’es utile !

Sache que, si tu rêves d’avoir un business qui te permet de vivre et de travailler depuis n’importe où, tout en ayant un impact positif dans le monde, ET qui soit financièrement durable – je peux potentiellement t’y accompagner !

Pour en savoir plus, c’est par ICI >>


Et toi, as tu vécu une expérience similaire, et quelles sont les leçons que tu en a tiré ?!

Dis le nous dans les commentaires ci-dessous !


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Solène, Chief Empowerment Officer de Creators for Good.

Elle a développé une méthode qui permet aux Citoyen.ne.s du Monde de lancer et faire grandir leur propre activité porteuse de sens depuis n’importe où sur la planète – et sans avoir besoin d’investisseurs ou de support gouvernemental.

En savoir plus !

Solène est la fondatrice de Creators for Good.

Elle a développé une méthode pour lancer et faire grandir sa propre activité porteuse de sens depuis n’importe où sur la planète – et ce sans avoir besoin de cofondateur, d’investisseurs ou de support gouvernemental. En savoir plus !

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