Mélanie France

fondatrice de food entrepreneures

Je m’appelle Mélanie, j’ai 39 ans, je suis mariée, j’ai deux enfants, et je vis actuellement en Bourgogne. J’étais auparavant ingénieure agro-alimentaire et je suis devenue Coach culinaire. Je suis la fondatrice de Mahel : j’accompagne des parents pressés à se remettre en cuisine de manière durable dans le temps. 

Deux causes me tenaient à cœur. La première, c’est la place de la femme au sein de la société et dans son propre foyer. C’est pour cela que j’ai choisi d’accompagner des couples de parents car je voulais vraiment soutenir des initiatives où les deux parents partagent les tâches ménagères. Ça me fait un peu mal de voir des coachings culinaires qui ciblent seulement les mamans alors qu’on sait qu’elles ont déjà un poids et une charge mentale énorme sur les épaules. La deuxième cause, c’est que je pense que l’un des leviers pour prendre soin de notre planète et des personnes qui l’habitent, c’est d’abord de bien manger. Ce qui implique de se mettre – ou se remettre – à cuisiner. Je pense qu’il faut le transmettre aux générations futures.

Avant de contacter Solène, j’étais ingénieur dans l’industrie. Je venais d’avoir mon premier enfant et j’ai commencé à avoir pas mal de questionnement et de remise en cause sur mes valeurs profondes, la cohérence avec mon job de salariée, car je trouvais difficile de s’accorder à ses valeurs quand on est salariée avec un patron au-dessus de nous. Je ne trouvais plus de sens à mon travail, et étant passionnée par la cuisine, je me suis lancée dans un CAP cuisine. C’était un challenge à relever. Lorsque j’ai attendu mon deuxième enfant, les questionnements sont devenus beaucoup plus forts. J’ai alors décidé de voler de mes propres ailes.

J’étais sûre de vouloir devenir entrepreneure, indépendante. J’avais en tête plein de thématiques mais pas d’idée de service à mettre autour. Je voulais qu’on m’aide à trouver une idée d’activité qui colle avec mes valeurs, mais aussi avec le cadre de vie que je souhaitais avoir, avec ce que j’aimais et savais faire. J’avais aussi besoin qu’on m’aide à déployer une stratégie car je ne connaissais rien à l’entreprenariat.  

Une amie a partagé l’un des articles de blog de Solène, c’est comme ça que je l’ai connue. J’ai aimé ses conseils « pratico-pratiques » ! Sa façon d’aborder l’entreprenariat m’a vraiment parlé, elle a su lever mes inquiétudes. Sa personnalité, sa bienveillance m’ont convaincue qu’elle saurait me comprendre et comprendre mes difficultés. 

J’ai toujours voulu monter ma boite et j’avais économisé dans cette optique-là. J’ai donc pu investir dans cet accompagnement.

Aujourd’hui, j’ai créé mon entreprise. J’ai un site internet qui tourne, et une page Facebook. J’ai une stratégie mise en place que je continue de déployer. Ça c’est la partie émergée de l’iceberg ! Pour la partie cachée, il y a vraiment un résultat, un switch entre l’état d’esprit de salariée et celui d’entrepreneure. J’étais inquiète de ne plus avoir un patron pour me verser un salaire tous les mois et devoir chercher de l’argent par moi-même : c’était inconfortable pour moi. Ce switch s’est fait sans que je m’en rende compte. Aujourd’hui, je peux dire que je suis devenue entrepreneure. Autre changement grâce à l’accompagnement : je suis devenue totalement autonome pour piloter mon entreprise. J’ai également mis en place une phase d’accompagnement avec des « clients-tests » qui m’a permis de confirmer la cohérence du projet.

Si j’avais un conseil à donner c’est « lancez-vous ! », ça vaut le coup d’investir dans votre projet. Le contenu de l’accompagnement est extrêmement riche et Solène est une vraie valeur ajoutée. On est accompagné en individuel mais on se créé aussi un réseau avec les autres clientes de Solène, par un groupe Facebook. Une fois sortie de l’accompagnement, on ne se retrouve pas toute seule, on continue à être en relation avec d’autres entrepreneurs. C’est primordial pour se motiver et pour continuer à apprendre.